E-mail :

contact@abioget.org

Téléphone :

(+237) 696702791

LOCALISATION :

Siège social: Maroua-Palar, BP 127, Direction générale: Yaoundé 6, acacia/Biyem-Assi, Rue 7.322 BP: 8698

Lutte contre la désertification

La désertification est souvent comprise, à tort, comme l’extension des déserts existants, alors qu’il s’agit du phénomène de dégradation des terres « non désertiques» et de destruction de leur potentiel biologique et économique sous l’effet conjugué de facteurs climatiques et de pratiques agricoles inadaptées.

Les actions menées par ABIOGeT dans le cadre de la lutte contre la désertification au Cameroun reprennent celles contenues dans l’annexe 1 de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique, et dans le Plan d’Action national de lutte contre la désertification (PAN/LCD). Ces actions prennent en compte:

a) Des mesures pour améliorer l’environnement économique aux fins de l’élimination de la pauvreté et consistant à:

  • i) Accroître les revenus et créer des emplois, surtout pour les plus pauvres, en : développant des marchés pour les produits agricoles et d’élevage, mettant en place des instruments financiers adaptés aux besoins locaux, encourageant la diversification dans l’agriculture et la constitution d’entreprises agricoles, et développant des activités économiques de type para-agricole ou non agricole;
  • (ii) Améliorer les perspectives à long terme des économies rurales en: instituant des mesures de soutien à l’investissement productif et en assurant l’accès aux moyens de production, et instaurant une politique des prix et une politique fiscale ainsi que des pratiques commerciales favorisant la croissance;
  • (iii) Définir et appliquer des politiques en matière de population et de migration propres à réduire la pression démographique sur les terres;
  • (iv) Promouvoir le recours à des cultures résistant à la sécheresse et l’utilisation de système intégrés d’arido-culture afin d’assurer la sécurité alimentaire.

b) Des mesures pour conserver les ressources naturelles et consistant à:

  • i) Assurer une gestion intégrée et durable des ressources naturelles, y compris: des terres agricoles et pastorales, de la couverture végétale et de la faune, des forêts, des ressources en eau, et de la diversité biologique;
  • i) Intensifier les campagnes de sensibilisation du public et d’éducation écologique et prévoir une formation dans ce domaine, et diffuser les connaissances concernant les techniques relatives à la gestion durable des ressources naturelles;
  • ii) Assurer la mise en valeur et l’utilisation rationnelle de diverses sources d’énergie et promouvoir des sources d’énergie alternatives, en particulier l’énergie solaire, l’énergie éolienne et le biogaz, et prévoir des arrangements particuliers pour le transfert, l’acquisition et l’adaptation de technologies pertinentes, pouvant permettre d’atténuer les pressions exercées sur les ressources naturelles fragiles.

c) des mesures pour améliorer l’organisation institutionnelle et consistant à:

  • i) Participer à la définition des fonctions et des responsabilités respectives de l’administration centrale et des autorités locales dans le cadre de la politique d’aménagement du territoire;
  • ii) Accompagner le gouvernement dans sa politique de décentralisation active ayant pour objet de transférer aux municipalités la responsabilité de la gestion et de la prise de décisions, d’inciter les collectivités locales à prendre des initiatives et à assumer des responsabilités, et de favoriser la mise en place de structures locales;
  • iii) Contribuer à l’adaptation du cadre institutionnel et réglementaire dans lequel s’inscrit la gestion des ressources naturelles afin que les populations locales bénéficient de la garantie d’occupation des terres.

d) des mesures pour améliorer la connaissance du phénomène de la désertification et consistant à:

  • i) Promouvoir la recherche ainsi que la collecte, le traitement et l’échange d’informations sur les aspects scientifiques, techniques et socio-économiques de la désertification;
  • ii) Améliorer les moyens nationaux de recherche ainsi que la collecte, le traitement, l’échange et l’analyse d’information, afin de mieux comprendre le phénomène et de mettre en pratique les résultats des analyses;
  • iii) Encourager l’étude à moyen et long terme de: l’évolution socio-économique et culturelle dans les zones touchées, l’évolution des ressources naturelles des points de vue qualitatif et quantitatif, et l’interaction entre le climat et la désertification.

e) des mesures pour surveiller et évaluer les effets de la sécheresse et consistant à:

  • i) Définir des stratégies pour évaluer les incidences de la variabilité naturelle du climat sur la sécheresse et la désertification au niveau régional et/ou pour utiliser les préventions concernant la variabilité saisonnière et interannuelle du climat afin de tenter d’atténuer les effets de la sécheresse;
  • ii) Renforcer les capacités d’alerte précoce et d’intervention, instaurer une gestion plus rationnelle des secours d’urgence et de l’aide alimentaire, améliorer les systèmes de stockage et de distribution de denrées alimentaires, les systèmes de protection du bétail et les infrastructures publiques, et promouvoir de nouveaux moyens d’existence dans les zones sujettes à la sécheresse;
  • iii) Participer à la surveillance et l’évaluation de la dégradation écologique pour fournir, en temps voulu, des renseignements fiables sur le processus de dégradation des ressources et la dynamique de ce phénomène afin d’être à même de concevoir de meilleures politiques et mesures de lutte.

Reboisement et sensibilisation dans le cadre de la lutte contre la désertification

Devenir membre ABIOGeT

Vous souhaitez faire partie de la famille ABIOGeT, rejoignez§nous